Le Club d'Aïkido
de Saint-Palais a accueilli, samedi 04 mai, un stage fédéral
au dojo communal. Ce stage organisé par la Fédération
française d'Aïkido a permis à une vingtaine de personnes,
venant de la région Nouvelle-Aquitaine, de se perfectionner et/ou
de préparer un grade.L'aïkido n'est pas un art martial comme
les autres. Il se compose de techniques à mains nues ou avec armes.
Il utilise la force de l'adversaire, son agressivité réduisant
à néant sa tentative d'agression. Cette discipline se veut
sans compétition, juste un art visant à l'accomplissement
de soi.
Assister à ces cours est comme assister à un ballet où les gestes répétés
au sol, à genoux et debout, avec bâton ou sans. L'ambiance
est feutrée juste importunée par les bruits des corps qui
s'entrechoquent et qui tombent gracieusement sur le tatami, des bâtons
qui se cognent composant une douce mélodie. Les hakamas, vêtements
traditionnels composés d'une veste et d'un pantalon en coton blanc
rehaussés d'un pantalon blousant noir volent en accompagnant les
mouvements.
Armand Bernard, cadre fédéral, 5e dan, est venu partager et
enseigner ses connaissances et compétences. Lorsqu'il s'adresse à
ses élèves, sa voix est posée et apaisante, ses gestes
sont sûrs et étudiés. Quand on l'interroge sur ce qu'apporte
l'aïkido:"travail sur soi grâce à la concentration
et sur le corps grâce au relachement récherché".
Il rajoute que cette discipline est très pei féminisée,
ce qui, pour lui comme pour Christine Fréminet, présidente
du club de Saint Palais et pratiquante depuis plus de vingt ans, est incompréhensible.
Ce sport ne requiert pas la force, seule la souplesse du corps est travaillée.
Sud
Ouest mai 2019